Ouvert tous les jours de
16h à 2h du matin

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Le Bistrot

Un cabaret, un estaminet,
une gargote, un boui-boui
ou encore un caboulot :
autant d’appellations qui auraient caractérisé l’Art Brut bistrot s’il était né un, voire deux siècles auparavant. La comparaison
avec cet îlot parisien n’a rien d’extravagant. En le scrutant du regard jusque dans ses moindres recoins, on ressent vite l’étrange impression d’échapper au temps.

  le bistrot

Le talent artistique des Chats Pelés n’y est certainement pas étranger. Lorsqu’il devient un lieu habituellement fréquenté,
les enthousiasmes qu’il produit favorisent cette atmosphère chaleureuse, dans la tradition des sociabilités populaires.

Et si l’on s’abandonne à un peu d’évasion, la convivialité qui s’organise si naturellement autour des fameuses charcuteries fumées accompagnées de vins et de šljivo, nous mène aux Balkans, chers à Milan.

Surtout, L’Art Brut bistrot sera toujours ce zinc où, entouré des sorcières définitivement installées par Per Oscar Gustav Dahlberg, on ne se lasse jamais de boire la p’tite dernière.


Frédéric Hédin dit Serge

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Les Chats Pelés

Collectif d'artiste qui ont décoré l'Art Brut bistrot

le bistrot

 

Les Chats Pelés (Les Mathildes ou Matou) est un collectif d'artistes fondé par Lionel
Le Néouanic, Youri Molotov, Benoît Morel (chanteur de La Tordue) et Christian Olivier

(chanteur des Têtes Raides) lorsqu'ils étudiaient à l'école Estienne.
Ils ont réalisé toutes les pochettes d'album de Têtes Raides.
Le groupe ne comprend plus aujourd'hui que Christian Olivier et Lionel Le Néouanic.

"La Niche" Galerie-boutique des Chats Pelés
23, rue Faidherbe 75011 Paris (M°Faidherbe-Chaligny)
www.myspace.com/leschatspeles

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3 Avril 2013 - La Mathilde

Du sang dans la terre (nouvel album)

L'Art Brut bistrot continue à faire plus que le maximum...

Et après cette constatation hebdomadaire – parfois quotidienne - on se sent comme une vague envie de prendre la plume pour l'écrire à ces cohues hypnotisées qui se ruent vers les cafés en vogue et les endroits huppés, bouches béantes et le nez en l'air.

L'Art Brut continue à faire plus que le maximum et il accueille ce soir... La Mathilde ! C'est peu dire que c'est un honneur et que leur nouvel album "Du sang dans la terre" s'annonce déjà être un succès. Et pour peu qu'elle s'agrave, l'invasion de notre pauvre bistrot, on verra bientôt circuler le long du bar deux couches de fans et de buveurs, la seconde trottinant sur les épaules de la première.

Ce bar créé au siècle dernier est bien l'un des plus sympatique spectacle dont l'oeil et les oreilles puissent emmagasiner le souvenir.

Tant qu'il fait jour, passe encore. C'est carnavalesque dans des proportions relativement modérées. Mais quand vient l'heure de l'apéro, le tableau devient inoubliable.

Ils arrivent tous, les Parisiens (les vrais, les faux), les Etudiants, les Artistes, les Amateurs, les Habitués, les Voyageurs et les Amis de toujours. Ils arrivent tous, gorgés de poussière, saturés de Paris, assoiffés et fourbus. Les bouches de métro les vomissent par douzaines sur le macadam. Les bus les rapportent éreintés. Et tout ce monde se précipite sur les tables de l'Art Brut, s'arrache les demis, se dispute les tranches de viande fumée. C'est un choeur qui crie avec tous les accents un seul et même appel; qui hurle : Garçon ! Garçon ! Garçon !

Bientôt il est impossible de s'asseoir. On s'empile tout debout à l'intérieur du rade encombré. La Mathilde joue un dernier morceau. Puis encore un dernier. On boit comme on peut, en soulevant péniblement le coude à travers les bousculades. On ne respire plus, on ne s'entend plus, on ne se retrouve plus... une succursale de l'enfer !

Et nous tous qui avons fait un bout de chemin pour venir s'infliger cette torture sommes ravis de notre sort. Et chaque soir ça recommence à s'encaquer de même, à se coasphyxier à l'unisson. Et chaque soir se renouvelle la pièce de théatre, le théatre des gens de Paris.

Il est là et non ailleurs, le bistrot de l'Art Brut. C'est la rue nocturne qu'il faut voir, après que sont éteintes les galeries et quand s'allument les passions cosmopolites de tous ces surchauffés ! ...

La Mathilde, Du sang dans la terre

Du sang dans la terre (sortie le 8 Avril) www.lamathilde.fr
... en ce moment : Expo de Milos Bogdanovic www.wix.com/milosbogdanovich

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Un soir au bistrot ...

Merci à Patrice Bouvier pour ces instants photographiés

Cliquez sur la photo pour lancer le diaporama :le bistrot


Comme on croyait que vous étiez voyageur
Vous avez dit des histoires d'un ton blagueur
Bien installé devant la grande table
On écoutait cet homme intarissable
Charles Trenet, Le Grand Café

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19 Nov - Le Beaujolais Nouveau est arrivé !

Le Beaujolais Nouveau est arrivé !

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21 Juin 09 - La Mathilde

Fête de la Musique à l'Art Brut Bistrot

Formé en 2006, La Mathilde a brouté au gré de ses envies et
de ses rencontres. Montreurs de mots et colporteurs de rêves,
le groupe ne cesse de défendre ses idées sur scène.
Dans une valse bancale, les planches vacillent au son des tambours.

On y trouve toutes sorte de clous dont le seul but est de remplacer
des notes par des mots mais les notes ça sonne faux !
La première fin de chantier a donnée " Je veux comprendre"
sortie en Mars 2009. Les nombreux projets sont à l'image
du groupe: puissant mais toujours inattendus. A vous de voir!

www.myspace.com/lamathilderevient

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Janv 08 - Aux Amateurs de Nicotine :

Merci de fumer en sourdine !

Un fumeur qui sort pour fumer
Avant d’y aller, doit penser
A régler ses consommations
Sinon il risque une sommation
L’alerte rouge du patron !

Et quelque soit son contenu
(Bière, vin, šljivo ou petit jus)
Le verre ne peut accompagner
Le fumeur qui s ort pour fumer
Car le verre pourrait s’enrhumer !

Et quand le fumeur a fumé
Il met mégot au cendrier
Plutôt que de dessiner des
Constellations sur le pavé
Merci à tous ! Et bonne soirée !

David Sire pour l’Art Brut
www.davidsire.com

 

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Juin 07 - Ivan Jelenkovic

Fête de la musique

Musicien surdoué, Ivan Jelenkovic est né en 1969 à Nis en Serbie
et vit depuis 2004 en France. Il s’est découvert une vocation tardive pour la musique à 17 ans et dès ses premiers accords à la guitare, il commence à composer.

Multi-instrumentiste, compositeur, arrangeur, Ivan maîtrise aujourd’hui 3 instruments (guitare, guitare-basse et batterie), et joue à l’occasion de la clarinette, du balafon et tout ce qui peut lui servir
à faire de la musique!

Touche à tout, son univers va de la funk au jazz et du blues à la musique éthnique. Cet artiste accompli met toute son énergie dans la musique et collabore avec de nombreux groupes et artistes.

www.myspace.com/cevidimo

(Vidéo : Marko Ostojic)

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30 Déc 06 - Chanson pour Sacha ...

A la fin de l’année 2006, Sacha a fêté son départ... En fidèle ami,
David Sire, nous a chanté une pépite écrite pour l’occasion :

L’Art Brut

C’est un cœur qui palpite
Une petite pépite
Une drôle de cahute
Que l’Art Brut
Y’a du bois, de la pierre
Des tuyaux, des sorcières
Y’a la vie qui discute
A l’Art Brut
Des marmites au plafond
Des regards papillons
Et quelques cœurs hirsutes
A l’Art Brut
Une odeur de Balkan
La chaleur d’un volcan
Et la nuit qu’on culbute
A l’Art Brut

Et puis derrière tout ça
Y’a Milan et Sacha
Qui tiennent la cabane
Y’a Sacha et Milan
Et puis derrière tout ça
Y’a Milan et Sacha
Au cœur de la cahute :
Les deux frères de l’Art Brut

Y’a des vendeurs de fleurs
Des filles que l’on effleure
La ronde des volutes
A l’Art Brut
Y’a des yeux qui se scrutent
Des amours qui débutent
Des chagrins qui chahutent
A l’Art Brut
Y’a ces marins d’un soir
Qui s’accrochent au comptoir
Comme à un azimut
A l’Art Brut
J’ai vu des âmes en crue
Et des rêves fondus
Y’a tant de vies qui luttent
A l’Art Brut

 

 

Si t’es du genre couillon
A faire des tourbillons
Vaut mieux calmer ta flûte
A l’Art Brut
Et si tu comprends pas
La porte sera pour toi
Faut pas jouer les brutes
A l’Art Brut
Moi qui suis vagabond
C’est un peu ma maison
Mon petit point de chute
Cet Art Brut
Et quand j’ai le présent
Qui me fait mal aux dents
Je sors mon parachute
Je retourne à l’Art Brut

On a bu des piscines
Y’en a qu’ont pris racine
Fondus dans les volutes
De l’Art Brut
Et voilà que ce soir
Après tant de grands soirs
Le Sacha touche au but
De l’Art Brut
Sacha le grand sachem
Va changer de poème
Va quitter la cahute
De l’Art Brut
Quand deux heures seront proches
Ce s’ra sa dernière cloche
« M‘sieurs dames, dans vingt minutes… »
Merci l’Art Brut

Merci pour tout Sacha
Pour ton cœur grand comme ça
Toi qu’a t’nu la cabane
Quand y’avait plus Milan
Merci pour tout Sacha
Pour moi tu resteras
Au cœur de la cahute
Le p’tit frère de l’Art Brut

 

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15 Août 05 - J’y peux rien, c’est mon côté PunK !

Impression musicale d'Hélène Lefebvre

L’ Art Brut est un temple qui réveille nos envies anti-conformistes, et même si c’est maintenant demain, on s’accroche au bar, parce que c’est là qu’on se marre…

  le bistrot

L’Art Brut, “Café des Jours Heureux” des Têtes Raides,
mais aussi de Drôle de Sire et de quelques autres…,
est malgré les apparences : Parisien.

On s’installe, on passe, un café sur le zinc ou un plateau de charcuterie. Peu de temps s’en faut pour rire à la blague du voisin, demander l’origine du serveur à l’accent intrigant, tchatcharer la jolie serveuse ou commenter les oeuvres d’art contemporaines accrochées aux murs, mais ceux qui ont trop écouté leur mère
et n’osent pas parler aux étrangers ne reviennent jamais.

À chaque fois, un nouveau détail nous apparait dans ce lieu initialement décoré par les Chats Pelés (encore eux) et dans lequel, chacun, au fil des soirées, ajoute sa touche personnelle.
Mon coup de coeur, et celui de beaucoup, “La danseuse poilue”,
à moins que son vrai nom soit “Ginette” ? Celle qui a toujours un verre d’avance, et qui ne tient pas en place.

Mais attention, il faut sortir à pas feutrés et ne pas déranger les voisins quand on s’arrache de l’Art Brut, les flics ne sont pas loin,
et ils semblent percevoir une commission sur les fermetures administratives.
Mais jamais on ne les laisserait toucher à l’Art Brut.

Parce qu’on pourrait y passer sa vie, dévoiler son côté punk,
son envie de décrire ce monde à part, où se mélangent musiciens, artistes, beaux parleurs, immigrés et groupies.
Là-bas, notre coté PunK se révèle et on est heureux…
au désespoir de notre mère.

Helène Lefebvre

Carnet d'Impressions Musicales à feuilleter sur : http://punkypink.free.fr

Per O. Gustav Dahlberg

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Avril 2004 - "Touché", Film de Boris Petkovic

Court métrage tourné à l'Art Brut bistrot (musique de Boris Pokora)

Two days ago I passed by the bar L'Art Brut. When I was searching
for the link, I found this website, where among other things is also written: "A charming little bar specialising in Belgian bottled beer.
Often studenty crowd with a very sarcastic barman.". :) I'm 100% positive that they were thinking about my friend Milan. So, here he is:

With a new image, Dali's moustache and as he told me, with a new wife also. And here I stop, because I really don't want to go deeper
in his private life. I met Milan four years ago when I came to Paris.
The story is quite interesting, after two months being in the film school, my script got selected to be shot on S16 mm.

Normally, in Slovenia, to organise a film shoot is a matter of few phone calls, I know people and they are more or less ready to do me a favour. But in Paris at the time I didn't know almost anyone. Because my story mostly took place in the bar, I went out to try to find one. I drank a lot of beers here and there, but (as we are in Paris) everywhere they wanted a lot of money.

Suddenly I remebered that someone told me about the bar owned
by two Serbian brothers. I got the address and went there immediately. I stoped near the bar, waiting. The barman approached. I said
: "A glass of red wine, please". "Is vranac ok" - he replied. "Perfect". "Milan". "Boris". "Nice to meat you". While I was slowly drinking
my wine, Milan was doing his job. After a while, he stoped near me
and asked: "So, what are you doing in Paris?". I answered: "
I'm studying film and in my school, they fucked me really hard.
They selected my script, I have to shoot in the bar but I can't find one." His smile was big as his heart: "You will shoot here, of course!".

And of course, we shot the film in two days, turning his bar upside down but at the end he was also very pleased with our work
(because bar looks just great). The DOP was Luc Walpoth,
producer Ana Jordanova, music by Boris Pokora and main characters Olga Zekova and Julien Boissaud.

Anyhow, if you want to hear some good music, to enjoy drinking
while slowly eating cheese and sausages, this ia a place.
L'Art Brut, 78 rue Quincampoix, just a step away from Centre Pompidou.

Boris Petkovic

http://jjbeauregard.blogspot.com

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Mai 2002 - Le Paris des cafés concerts

Ou le rôle des bistrots dans la chanson française

Paris, le 30 mai 2002 - Ces derniers mois, une loi interdisant de payer les musiciens amateurs remet en cause leur accueil dans de nombreux petits lieux, dont les bars. Occasion de se pencher sur ces circuits parallèles qui ont vu bon nombre d’artistes français (Les Têtes Raides, Louise Attaque, la Tordue, Thomas Fersen…) tourner avant d’être courtisés par les majors.

 

le bistrot

Tour des estaminets avec les Ogres de Barback, la Rue Ketanou et Debout sur le Zinc.

Le bistrot : premier espace d’expression

«Nous n’avions pas les meilleures conditions pour jouer, mais on le faisait avec joie. On se rappelle de soirées avec le public en délire sur le zinc, de la tringle à rideau de la scène qui s’écroulait en plein concert. Malgré ces petits désagréments, l’ambiance était toujours excellente, on était heureux, on se donnait à fond. C’était la fête.
Avec le recul, on se demande comment on y arrivait»
. Cette phrase de Simon, le chanteur et violoniste de Debout Sur le Zinc résume parfaitement l’univers des bars et bistrots que découvrent les jeunes groupes qui décident de se lancer dans la chanson. Seuls espaces d’expression pour la jeune garde, ces lieux sont un parcours inévitable pour se faire un nom.

C’est sur la petite scène improvisée de l’Atmosphère que l'aventure scénique de Debout Sur Le Zinc a commencé. Comme tous les débutants, le groupe démarche et envoie en 1997 une cassette de démo au bar qui aussitôt les programme.

Le bistrot, situé en face du canal Saint-Martin, non loin du désormais célèbre Hôtel du Nord d’Arletty, offre un cadre guinguette très chaleureux mais néanmoins étroit pour accueillir six musiciens puisqu'à l'époque le clarinettiste et septième membre du groupe ne les avait pas encore rejoints :

«Nous étions obligés de jouer serrés les uns aux autres, coincés entre le peu de place qui restait entre les chaises et les banquettes», raconte Simon.

  le bistrot

Des conditions que partagent tous les groupes qui commencent
sur ces petites scènes, comme le confirment les Ogres de Barback. A la recherche de bars pour promouvoir leur premier album en 1998, ces derniers atterrissent à l’Art Brut. Situé rue Quincampoix près du Centre Georges Pompidou, ce café est connu comme le lieu où ont commencé les Têtes Raides. Ce sont eux qui recommandent ce bar aux Ogres de Barback. «Arrivés sur place, on a été surpris de découvrir un lieu, certes agréable, mais pas plus grand qu’un couloir», se souvient avec humour Alice, une des sœurs des Ogres. «Même si on est que quatre dans le groupe, nous avions chacun deux à trois instruments. Pour pouvoir y jouer, j’étais obligée de m’installer dans les escaliers. Ce n’est certainement pas l’emplacement idéal pour jouer de la contrebasse. Nous jouions presque au nez des clients, il y’en avait même certains qui recevaient des coups d’archer. Mais bon, l’ambiance était très sympathique. C’est ce qui comptait». Pour cette première soirée à l’Art Brut, les Ogres de Barback se fondent dans le décor et c’est avec plaisir qu’ils retourneront y jouer.


L’occasion de conquérir un public

Payés au chapeau ou en bière, ces conditions de travail un peu "roots", pour reprendre un terme de Simon, le violoniste de Debout Sur le Zinc, n’empêchent pas les groupes de donner le meilleur d’eux-mêmes. «On a passé de très bons moments à l’Art Brut.
On y était tellement bien que l’on y jouait presque toute la nuit»
, poursuit Alice des Ogres de Barback. C’est ainsi que les artistes affirment leur identité et nouent un contact avec le public. Promiscuité oblige, les musiciens côtoient de près l’auditoire.
Au fil des concerts, des rapports d’amitié naissent entre le groupe
et les habitués du lieu. Ces rapports privilégiés permettent aux groupes de roder leur répertoire, d’expérimenter de nouvelles chansons, de prendre confiance, et surtout de conquérir les premiers fans.

Le groupe Debout Sur Le Zinc se souvient :
«Pour notre premier concert, seuls quelques amis venus nous soutenir étaient présents. Mais dès le deuxième concert, grâce au bouche-à-oreille, un vrai public apparu et la salle de 40 places ne suffisait plus à contenir tout le monde.»

 

 

le bistrot

Les premiers admirateurs conquis dans les bars restent souvent fidèles aux groupes, les supportant concert après concert jusqu’au succès national. «Il n’y a pas de doute que nous devons notre public aux bars et bistrots», résume Florent, accordéoniste et chanteur de La Rue Ketanou (...).


Du troquet à l’Elysée-Montmartre

C’est en général dans ces petits troquets que les jeunes talents prennent conscience de la portée de leur musique. «(...) On a réalisé qu’on avait de quoi convaincre un public beaucoup plus large. C’est à partir de là que le groupe a pris une autre dimension. Ça a été le vrai point de départ», explique Florent, de La Rue Ketanou. Un avis que partagent également Debout Sur Le Zinc et Les Ogres de Barback. Tous estiment ces petits lieux essentiels pour les jeunes artistes et espèrent qu’ils seront préservés.

Aujourd’hui, Debout Sur Le Zinc, Les Ogres de Barback et la Rue Ketanou connaissent un immense succès. C’est dans les festivals ou sur de plus grandes scènes, comme l’Elysée-Montmartre,
que l’on peut maintenant les écouter. Un succès qu’unanimement ils attribuent aux bars de quartiers.

Ils repassent de temps en temps dans les bistrots de leurs débuts, mais c’est maintenant pour suivre et repérer quelques groupes prometteurs pour leurs premières parties ou parfois pour y rejouer avec plaisir. Histoire de ne pas oublier que quelques années plus tôt ils étaient dans la même situation.

 

le bistrot

A l’instar de ces groupes qui ont vu leur aventure prendre son envol dans les bistrots, tous les soirs plusieurs autres jeunes talents comme les Attaqués, Beaubourg ou Lavach, s’exercent sur les petites scènes des cafés-concerts en attendant le succès.
Alors, pour les Parisiens amoureux de la chanson que vous êtes peut-être, empressez-vous de les découvrir dans les bars avant qu’ils ne soient dans les bacs.

Kadidia Traore

Un très grand merci à Kadidia Traore pour ce texte d'utilité publique (et que nous avons tenté de joindre sans succès... Article publié sur www.rfi.fr)

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Simon Roussel, ART'yculteur

Vide ou bondé, l'Art Brut bistrot comme si vous y étiez !

Simon Roussel

 

Simon est un artiste, comme l'aurait aimé
le Facteur Cheval, mélange de scupteur
et de mécanicien. C'est un Dali sans Dali mais en plus réaliste.

Ses oeuvres : des saynettes de personnages urbains
tels que l'on peut les voir accoudés au zinc des bars parisiens. D'ailleurs, il appelle ses créations des Bôbarts.
Faits de pâte à modeler gouachée de couleurs vives,
ses personnages illustrent la vie parsienne des troquets.

www.simonrousselle.com
www.myspace.com/artyculteur

Simon Roussel